Et Cochabamba, in fine….

De retour à Cochabamba pour mon dernier week end, je repars lundi matin (début d’après midi en France)…
J’ai naturellement plein de petits bobos , genre tiques araignées et compagnie, et une grosse crève purificatrice… plus une prise de tête avec la compagnie aérienne qui gérait mon retour de Rurrenabaque : au dernier moment ils ont retardé mon vol de samedi matin pour la Paz ce qui fait que je ratais ma correspondance à La Paz pour Cochabamba… du coup , j’ai du faire une course poursuite jusqu’à l’aéroport en moto-taxi et chopé un vol vendredi après-midi avec une place en liste d’attente pour Cochabamba pour le vendredi soir …avec une surtaxe pour changement de vol  alors qu’à Rurrenabaque le directeur m’avait dit que tout était réglé.
Ceci dit je me plains pas : Rurrenabaque, on en a vite fait le tour, c’est une pompe à fric pleine de touristes et ça me gavait un peu. Et puis, à la Paz, ma halte forcée en transit m’a fait contacter Jean Pierre Bastien, le journaliste canadien avec qui je communique depuis la Cumbre par correspondance et téléphone, vu qu’il fait des reportages sur le lithium et  le quinoa. Du coup on a eu tout le temps pour se rencontrer autour d’un cappuccino bien chaud (dingue ce qu’à La Paz il caille, et en plus il flottait…). On s’est fait un échange d’audio, lui m’a donné l’interview de Marcelo Castro, le directeur de la mine pilote de lithium du salar, et moi l’audio de la conférence de l’université San Simon du Centro para la Democracia à propos du lithium. Et puis comme ça ce matin, j’ai pu faire une grasse matinée, et me lever à l’heure où j’aurais du arriver à Cochabamba…
Mais quand même cette histoire de taxe, comme je ne trouve ça pas juste vu que ce n’est pas de ma faute si le vol était annulé j’ai été en parler à l’agence touristique qui m’avait vendu le billet, et qui s’est empressé d’appeler la compagnie à rurrenabaque : et ceux là,  de parfaite mauvaise foi, ont prétendu m’avoir téléphoné pour m’avertir de l’annulation vendredi matin!!! Alors que c’est à l’ouverture de l’agence que je venais confirmer mon vol et qu’ils m’ont annoncé le changement ! Du coup l’agence m’a conseillé de porter plainte à la police touristique. L’occasion de voir à quel point j’ai progressé en espagnol, j’ai pu tout expliquer et ils m’ont compris…comme je leur disais c’est pas pour les sous, 60 Bs ça fait guère que  6 euros, c’est pour le principe… ils ont eu l’air de m’approuver, tout en me recommandant de faire très attention dans la cité de Cochabamba. Entiendo, bien sûr,  je laisse tout mon matos à l’hôtel, ne prend que le strict nécessaire.
Voilà pour les dernières news, Clarita in the fight for her rights, mais tout va bien, j’ai passé un mois extra ici. Je passe mes derniers temps à faire quelques courses, en quête de liqueur de coca, j’ai poussé jusqu’à l’hypermaxi, un supermarché, le seul du coin, mais ils n’en avaient pas. J’ai pu en tout cas parfaire ma connaissance des us et coutumes boliviennes ( comme dit ma mère , qui pratique assidument la sociologie des supermarchés, c’est à un supermarché qu’on voit comment les gens vivent. )  Effectivement, encore l’occasion de souligner le paradoxe bolivien entre les palabres et l’action : zont parlé quinoa à la Cumbre…oui…mais..dans les rayons de l’hypermaxi, rien que des pâtes, Barilla et autres, et du riz… Décidément….
Toujours en quête de liqueur de coca, j’ai demandé au chauffeur de taxi qui m’a dit que je parlais très bien le castillan  , m’a donné son nom, Carlos Paz, et m’a orienté sur la Cancha, ça tombe bien je loge à côté..Mission de fin d’après midi : je dois trouver une boutique où on vend de gros gâteaux crémeux et demander à la proprio qui en a une réserve privée parait il…
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