Ce matin, on check-out de l’hôtel et on part pour le Taj Mahal,avec notre guide . Le monument le plus cher d’Inde : 750 Roupies l’entrée ! (contre une dizaine de roupies pour les indiens) Bon, pour le prix, on nous donne un joli sac avec une bouteille d’eau et des protège chaussures.
L’histoire du Taj, c’est une histoire d’amour trop trop triste, un empereur moghol qui a perdu sa femme à la naissance de leur 14ème enfant et qui fou de douleur lui a érigé ce mausolé de marbre blanc construit en une petite vingtaine d’années . Monumental. Photo obligatoire, bien plus facile à faire d’ailleurs à faire qu’avec la Tour Eiffel en arrière plan ! , il fait beau , le ciel est bleu et le soleil . A l’entrée du Taj, Gaelle met ses protèges chaussure rouges, et Klara, adore trop marcher pieds nus donc met ses chaussures dans son sac à dos (sinon on sait pas où on les retrouve, il y a ici des pyramides de chaussure partout).
Intérieur du Taj, ça a beau être un tombeau, avec elle et lui enterrés dedans, ça pépie comme dans un hall de gare. Klara trouve ça bizarre comme ambiance. Gaelle n’avait pas réalisé que c’était un tombeau. Klara lui a quand même soufflé « t’as vu ça sent pas bon , y a des corps enterrés la dessous ». Gaelle a acquiécé. De toute manière, à l’intérieur du Taj, pas le temps de se recueillir , y a rien à voir, à part les deux tombes bordés d’une sorte de grille de marbre incrustées de pierres précieuses représentant des fleurs, et puis les gardes sifflent pour faire accélérer le mouvement circulaire de la foule, dans le sens des aiguilles d’une montre comme le veut la tradition. On découvre que le Taj est symétrique sur absolument tous ses côtés et que sa face est est aussi photogénique que sa face sud, les pelouses en moins. Attenant à cette face Est, un monument en pierres rouges ouvert sur l’extérieur. Klara et Gaelle vont découvrir aujourd’hui des métiers insolites, comme décrotteur de pigeon. Un employé du Taj gratte les crottes de pigeon avec une spatule puis balaye le tout pour faire propre (il ne ramasse pas les crottes, on suppose qu’elles servent à remplacer les joints entre les carrelages)…
Après cette première mission accomplie, notre guide nous emmène au Fort d’Agra, mais bon, il ressemble à celui de Dehli, il commence à faire chaud, tout cela est un peu toujours la même chose…Du coup, on ne le visite pas. Notre guide nous explique que la moitié du fort est fermée et occupée par l’armée. Il nous dit qu’il s’y déroule des expériences militaires dans les sous-sols, en secret, qu’il y a même une prison sous la terre . Il nous dit même que l’armée a pris le contrôle de cette partie car il s’y trouve un tunnel permettant d’aller à cheval jusqu’à Dehli !!! (Encore un de ces mythes, comme en Amérique du Sud ou en Egypte où des tunnels relient toutes les pyramides..) On passe par des petites ruelles sympa, il nous fait découvrir un autre mausolée,
cette fois dit-il gratuit, un de ses amis fait quand même le guide en nous montrant où était écrit allah et deux bricoles puis tente de nous soutirer des roupies, sous prétexte que le monument était gratuit.
Avant on avait le « Baby Taj Mahal », encore des tombes, où on découvre un autre métier insolite : coupeur de pelouse. 5-6 hommes taillent l’herbe au couteau, toute la journée durant, toute la semaine durant.
Après on a été voir le Taj Mahal par la face Nord, vue gratuite et bonne après un noman’s land gardé par des militaires et la rivière Jahamuna. On ambitionnait d’y retourner le soir faire des photos du Taj sous la pleine lune, Klara se voyait déjà avec son pied…et la photo touristique mais de nuit avec nous dessus.
Ensuite, on a préféré faire le marché aux épices que les monuments, alors on s’est promené au milieu des étals colorés…
puis une ruelle pleine d’échoppes présentant le summum du kitsch indien (bijou de pacotilles, fontaines animées , bangles, ganesh clignotants, guirandes et pompons de couleur) Et on a rencontré plusieurs commerçants et leurs clients pour leur demander si on pouvait leur tirer le portrait et on a passé un bon moment à faire des photos et à discuter avec eux. …
puis, le guide était un peu paresseux ce soir, il avait mis la lune dans sa poche et on n’a pas pu faire notre fameuse photo. Ne resteEt il nous a déposé à la gare où Klara s’est vengée en posant son pied pour prendre quelques photos des quais animés.
La nuit reste un suspens, on achète de quoi survivre : du chocolat, des biscuits …et des pethas, la spécialité d’Agra, excellentissime confiserie (dire qu’on a pris ça pour de la canne à sucre ou des loukoums !), qu’on trouve partout, en vrac, en boîte… 40 roupies les 500g…
bon d’accord on a mis les photos de la journée , mais on laisse quand même cet autoportrait de nous , pris à Jaipur, en pleine crise de déprime dans cette ville terrible !
Extra les filles …. GG
Bien belles les minettes, pas l’air trop dépressives.
bises