Et bien voilà, là nous pouvons aller visiter la Casa Grande, l’une des cinq grandes bodegas de la région. Il est loin le temps où les prêtres espagnols se contentaient d’une piquette pour leur vin de messe, ici on s’est mis à cultiver du bon vin, un vin qui , effet mystérieux de l’altitude, n’a même pas besoin de vieillir pour être bu. Il faut dire que les boliviens se donnent les moyens : un artiste du secteur, qui intervient depuis des années dans toute l’Amérique latine, François Thorez, vient conseiller et inspirer les producteurs. A Casa Grande, c’est un cépage de cabernet sauvignon, importé du Chili, qu’on greffe sur des pieds américains, dont l’écorce, plus dure, reste insensible aux attaques du phyloxera. Pour le reste, attendre mon reportage, dégustation non comprise évidemment. Faire les caves à 9heures du matin vous assomme quelque peu pour la journée! Surtout qu’on a suivi au passage toute la vinification depuis les vendanges jusqu’à la mise en bouteille, et qu’on a dégusté, chardonnay, malbec, trivarietale, singani vieilli, sangria…parce qu’ici ils font un peu de tout. le mieux étant le Casa Grande trivarietale 2006, médaillé d’argent à Paris tout de même. Bref, après tout cela, nous savourons un super repas au Gattopardo, le grand restaurant de Trarija où on mange un plat et un dessert pour environ 3 euros… Le soir, j’interviewe Patricia Castillo, scientifique du CENAVIT, qui étudie la composition de ces vins d’altitude, notamment leur teneur en proanthocyanines, en resvératrol, en polyphénols… Bref, nous passons encore une fois une soirée sympa au Gattopardo, en compagnie d’autres français rencontrés par là, qui reviennent de Tupiza , eux… j’appréhende un peu cette route de tous les dangers dans les montagnes cette nuit à vrai dire!
Bon, tu me diras pour la qualité du vin, j’ai quelques doutes, mais les miracles existent………. Sinon, super ce blog, tout marche bien, les images et les textes magnifiques de celle qui nous informe ……….. Mais pour le vin j’ai des doutes …… Bizzzzzzzzz gg.