Décollage!

Aujourd’hui, 23h20, de Roissy. Vol direct jusqu’à Buenos Aires. Grâce à l’enregistrement en ligne d’Air France, je peux même imprimer ma carte d’embarquement sans avoir à faire la queue.

J’ai des nouvelles de Cochabamba par Internet, aussi. Le ratage du jour? Un voyage de presse organisé à l’issue de l’intervention d’Evo Moralès au sommet, avec lui-même en personne, pour l’ inauguration d’un stade de foot (avec une démonstration de foot par le président en prime…), avec rencontre et repas dans la communauté!

Pour le reste, le suspens reste entier, ce que je sais, c’est que je ne suis pas la seule à ne pas avoir pu m’y rendre!

Je prends des nouvelles du volcan , tiens, j’ai reçu un communiqué de presse de l’université de Charleroi qui a suivi les émissions…

La Figure permet de suivre la distribution spatiale du panache de cendres à travers l’Europe, depuis le jour de l’éruption, jusqu’à ce lundi. Les images de ce lundi matin montrent une nouvelle émission importante de cendres. Ces cartes sont dérivées des mesures en radiances infrarouge obtenues par l’instrument français IASI à bord de la plateforme européenne MetOp. Le signal est analysé pour mesurer les concentrations en dioxyde de soufre, en cristaux de glace et en poussières de cendre consécutivement à l’éruption. Du fait des risques encourus par les avions de ligne traversant un nuage de cendres volcaniques, l’Organisation de l’aviation civile internationale a mis en place la veille volcanique des routes aériennes internationales. En effet, les fines particules de cendres éjectées à haute altitude lors des éruptions endommagent les moteurs et l’électronique des avions, et réduisent la visibilité des pilotes. Le globe a été divisé en neuf zones dont la surveillance est placée sous la responsabilité des VAAC (Volcanic Ash Advisory Centers). A l'intérieur de leur zone de responsabilité, ces VAAC doivent localiser et prévoir le déplacement, pendant les heures qui suivent l'éruption, des nuages de cendres volcaniques qui représentent un danger potentiel. Le VAAC placé sous la responsabilité de Météo-France sur son site de Toulouse a la charge de la région Europe-Afrique. Le VAAC de Londres a la responsabilité de la zone dans laquelle se trouve le volcan islandais. Les mesures apportées par les chercheurs franco-belges et autres viennent compléter l’ensemble des informations mises à disposition des VAAC. L’instrument français IASI, construit par le CNES, permet une surveillance continue de la composition atmosphérique avec une couverture globale deux fois par jour. La mission est prévue pour durer 15 ans (3 IASI successifs, le prochain sera lancé en 2012).

La Figure permet de suivre la distribution spatiale du panache de cendres à travers l’Europe, depuis le jour de l’éruption, jusqu’à ce lundi. Les images de ce lundi matin montrent une nouvelle émission importante de cendres. Le signal est analysé pour mesurer les concentrations en dioxyde de soufre, en cristaux de glace et en poussières de cendre consécutivement à l’éruption. Le rouge traduit la concentration en fines particules. Du fait des risques encourus par les avions de ligne traversant un nuage de cendres volcaniques, l’Organisation de l’aviation civile internationale a mis en place la veille volcanique des routes aériennes internationales. En effet, les fines particules de cendres éjectées à haute altitude lors des éruptions endommagent les moteurs et l’électronique des avions, et réduisent la visibilité des pilotes. Le globe a été divisé en neuf zones dont la surveillance est placée sous la responsabilité des VAAC (Volcanic Ash Advisory Centers). A l'intérieur de leur zone de responsabilité, ces VAAC doivent localiser et prévoir le déplacement, pendant les heures qui suivent l'éruption, des nuages de cendres volcaniques qui représentent un danger potentiel. Le VAAC placé sous la responsabilité de Météo-France sur son site de Toulouse a la charge de la région Europe-Afrique. Le VAAC de Londres a la responsabilité de la zone dans laquelle se trouve le volcan islandais. Les mesures apportées par les chercheurs franco-belges et autres viennent compléter l’ensemble des informations mises à disposition des VAAC. L’instrument français IASI, construit par le CNES, permet une surveillance continue de la composition atmosphérique avec une couverture globale deux fois par jour. La mission est prévue pour durer 15 ans (3 IASI successifs, le prochain sera lancé en 2012).


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