Le voyage pour le rajasthan

25 janvier- 7h30- Nous voici à la gare de Jammu, prêtes à
prendre le train pendant 24heures chrono (et oui…24 heures, vous
avez bien lu), pour Jodphur, la ville bleue. ça commence bien le
train a 8 heures de retard nous dit le chef de la police du rail ,
avant de ramener le retard à une demi-heure et à nous inviter au
chaud dans son bureau. avec ses copains. Nous discutons, il aime
bien Gaëlle, elle pourrait donc se trouver un mari à Jammu, lui
peut-être, mais vient de s’inventer un mari jaloux qui travaille
pour qu’elle puisse voyager , ainsi que des projets d’enfant (note,
Monique!) en 2013. Une bonne année ,précise-t-elle, allez savoir
pourquoi. Les policiers du rail interrogent Gaelle sur la religion,
une façon comme une autre de draguer, et Gaelle a dit qu’elle était
catholique pratiquante. (…) Comme nous sympathisons, Klara en
profite pour demander un portrait …<img class= »alignright size-medium wp-image-69″ title= »La Railway
Protection Force de Jammu Tawi » src= »http://bonjourlesindes.files.wordpress.com/2011/01/jodphur1-1020798.jpg?w=300″ alt= » » width= »300″ height= »225″ /> ils nous annoncent
que notre train partira de la voie 2, c’est le train qui vient de
Jaisalmer et qui y retourne, tous les jours. Gaelle n’a pas
vraiment confiance dans leurs indications et elle vérifie auprès de
tous les badauds que c’est bien le bon train …Il arrive, avec une
demi-heure de retard supplémentaire , à 8h30. Et part, on ne
comprend pas pourquoi d’ailleurs, vers 10h…Comme il a déjà fait
un long trajet, il est plutôt cra cra, mais de jeunes hindous
passent le balai à 4 pattes par terre (c’est un petit bouquet de
paille, qui fait office de balai) et font la manche au passage,
pour recevoir une roupie… On vous a déjà fait le coup du train,
c’était pas tellement différent de la dernière fois sauf le climat
hier, on a arrêté les leaders du mouvement autonomiste
cachemirien , le BJP, et le gouvernement, à la veille de la
célébration du jour de l’indépendance est sur ses gardes . Dans le train, il y
a plein de soldats , Klara assiste même à un contrôle musclé de 3
jeunes, fouillés dans le compartiment ainsi que leurs bagages et
embarqués. Il ne fait pas bon avoir une tête de Paki par les temps
qui courent… Couchettes du haut comme d’hab. C’est mieux pour les
touristes, on peut boucler nos sacs à dos avec des chaînes et
dormir sur nos deux oreilles. Klara se risque à déjeuner dans le
train, deux employé de l’indian railway faisant le service en
trimbalant des gamelles pleines de riz, de sauce-qui-pique, de
chapatis et de dal. Un menu complet , 50 Roupies (0,80 euros) ,
c’est pas cher même pour ici. Plutôt bon. Gaelle récupère de sa
lutte sans sommeil contre les cafards …Klara commence « Le coût de
la vie » d’Arundathi Roy… La première partie du livre traite de
l’aménagement de la vallée du Narmada lors de l’implantation d’un
gigantesque barrage hydroélectrique. Parle des millions d’indiens
dont les villages ont été inondés lors de sa construction…démêle
les trafics du gouvernement indien et de la banque
mondiale….Bref, passionant… Le train se remplit peu à peu. Sur
les coups de 19h, nous nous endormons de concert, et finalement,
pour une deuxième nuit dans un train, on dort pas si mal que ça.
Mieux qu’en chambre froide ‘à Strinagar en tout cas. Et mieux qu’en
nuit blanche avec les cafards. Notre arrivée fut un peu plus
mouvementée : vu l’heure à laquelle on était parti la veille, on
pensait qu’on aurait du retard. Mais non! A 7h30 pétantes, le train
s’arrête, on prend le tchai, on demande à remplir notre thermos de
tchai, et quand même , gaelle a l’idée d’aller voir où on était,
par pure curiosité. Et là, oh surprise, que ne voit-elle pas tout
au bout du quai, un gros panneau jaune marqué JODPHUR. Ne sachant
combien il allait rester en gare, vite elle revient et nous faisons
nos sacs en quatrième vitesse et Gaelle se barre pour vite
rejoindre le quai et éventuellement arrêter le train si jamais il
repartait avant que Klara descende. Mais Klara n’avait pas compris,
ne savait plus où était la clé de son cadenas, enfin bref…elle a
fini par y arriver et rejoint Gaelle en catastrophe. Le train est
reparti même pas 10 minutes après. ouf, on a eu chaud. On a décidé
de se doucher, et donc d’investir dans un hôtel , sans cafard, avec
eau chaude à volonté, wifi, laverie, bar, restaurant, petite
terrasse, jardins, piscine (eau froide…) , le très grand luxe
pour 40 euros la nuit. on a investi la douche, l’internet, le
soleil….visité la ville bleue, et le vieux marché (Sadar Market
). Et pour finir, mangé dans un restaurant pour touristes avec que
des européens. Marre des restaus routiers et des snacks locaux!
Petite galerie ci-dessous…
Et les photos de
touristes …

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