fin prête?

pfff, tu parles…je suis toujours d’une lenteur insoutenable sur les bagages. Faire, refaire, défaire…c’est qu’il ne me reste plus tant de temps que cela pour tout finir. Oublier quelque chose? et alors . mais pourquoi je stresse donc comme ça….

Secrets des médecines alternatives : Guide pratique pour se soigner autrement

Secrets des médecines alternatives : Guide pratique pour se soigner autrement

Jean-Ernest Altherr , Jean-Luc Bermond , Patricia Chairopoulos, Clara Delpas
Faites le bon choix santé avec ce guide et découvrez les bienfaits des médecines alternatives. 150 thérapies d’Acupuncture à Yoga, elles n’auront plus de secrets pour vous : principes de base, modes d’action, indications et contre-indications, comment trouver un praticien, ce qu’en dit la science. 100 maladies. Pour chaque affection, mettez en pratique les réponses données par les médecines alternatives : que faire en attendant la consultation, comment guérir plus vite et réduire le risque de récidive… Dictionnaire des plantes médicinales ; Dictionnaire des compléments alimentaires. Un livre clair et fiable, qui s’appuie sur les dernières découvertes scientifiques, validé par les meilleurs spécialistes.
  • Relié: 478 pages
  • Editeur : Selection Reader’s Digest (30 avril 2009)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2709820382
  • ISBN-13: 978-2709820387
  • 25€

Le commander?

En attendant ….Grenelle


À quelques jours d’un très attendu « Grenelle des antennes », les ondes électromagnétiques agitent la France, sur fond de procès, de controverses scientifiques… et de nouvelles résolutions adoptées par le Parlement européen.
Depuis quelques mois, la multiplication des victoires juridiques obtenues par les riverains d’antennes-relais contre les opérateurs inquiète le marché français de la téléphonie mobile. Les riverains sont montés au créneau,  trouvant la  parade à l’inaction : instaurer un rapport de force pour faire démonter les antennes par voie de justice.
Au mois de mars, pas moins de cinq nouveaux procès ont démarré. Et à ceux qui pourraient dire que l’avocat, toujours le même, Maître Forget a trouvé une nouvelle clientèle pour renflouer son cabinet, on rétorquera que c’est un avocat engagé, qui fait partie des robins des toits. D’ailleurs, le président des robins des toits rappelle que l’avocat a même trouvé le moyen pour que cela coûte aux plaignants le moins d’argent possible (S’agissant souvent de locataires d’immeubles HLM (car il est plus facile pour les bailleurs de négocier avec les bailleurs sociaux), il leur propose de se regrouper en mini classe actions (il suffit pour cela que les locataires regroupent les indemnités forfaitaires dont ils disposent contractuellement pour couvrir les frais de justice liés aux préjudices qui les opposeraient à leurs bailleurs (500 à 700 euro).)

Les politiques, tout comme l’académie de médecine ont critiqué  le fait que ce soit des décisions de justice. Mais comme le rappelle Maître Forget, les magistrats se sont prononcés sur des pièces, émettant pour la plupart d’opérateurs ou de scientifiques dépendant des opérateurs. Les juges ont reconnu qu’il y avait une controverse scientifique. Le constat d’une controverse fait naître chez les gens exposés un sentiment de peur qui justifie la reconnaissance d’un trouble anormal du voisinage, justifiant l’application du principe de précaution.Un argument avancé par les opérateurs est que l’état est propriétaire de l’air et qu’il a donné aux opérateurs l’autorisation d’utiliser l’air. Que démonter l’antenne c’est porter atteinte aux services publics, que ça relève donc du tribunal administratif et non de la justice.

Pour mettre un terme à ces tensions, anxiogènes pour le grand public, un « Grenelle des antennes » doit se tenir le 23 avril prochain. Les déclarations des scientifiques français « officiels », de l’Académie de médecine par exemple, se veulent rassurantes et n’invitent pas à la révision des normes actuelles d’exposition. Elles donnent du grain à moudre aux opérateurs de mobiles et au législateur tout en attisant les colères de scientifiques indépendants, d’associations d’usagers et des Verts.
Les débats font rage, comme en témoignent les colloques et réunions publiques organisés en préambule de ce Grenelle :

Au Sénat, le 23 mars dernier, un colloque organisé par les sénateurs Marie-Christine Blandin et Jean Desessard à l’initiative des associations Robin des Toits et Ecologie Sans Frontière et du syndicat Supap-FSU a donné la parole aux scientifiques militants pour des réglementations plus strictes sur la foi des résultats des études qu’ils ont menées. À  cette occasion, Marie Claire Daveu, directrice du cabinet de Nathalie Kociusko-Morizet , au nom de la secrétaire d’état à l’économie numérique a rappelé une autre pierre d’achoppement : l’exigence de couverture des territoires par la téléphonie mobile et les réticences de élus préoccupés par le développement des infrastructures. Au moins, la volonté de démonstration scientifique que montrent les associations aura été reconnue : « c’est la seule qui peut justifier le principe de précaution ». Paradoxalement, le conseiller scientifique  de l’Association Française des Opérateurs de Mobile ou les représentants de l’académie de médecine brillaient par leur absence. Ainsi que L’AFFSSET restée singulièrement muette. Absente, au départ parce que NKM n’y était pas, puis, à l’annonce que sa chef de cabinet y serait, lettre circonstanciée disant qu’ils ne voulaient pas intervenir avant la publication de l’étude en cours ! a rappelé Marie Christine Blandin.

Le 6 avril, à l’Assemblée nationale, c’était au tour de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques de rassembler scientifiques, associations, décideurs – français et étrangers – pour une audition publique sur les antennes relais à l’épreuve des inquiétudes du public et des données scientifiques. Bernard Accoyer nous a offert quelques belles perles lors de son allocution d’ouverture.. Et André Aurengo, de l’Académie de médecine, critiqué pour son appartenance (« bénévole », a-t-il précisé) au conseil scientifique de Bouygues Telecom, n’a pas manqué contester comme on s’y attendait toutes les études montrant des effets nocifs des champs électromagnétiques en les qualifiant de fausses, voire de frauduleuses. Sa remise en cause va jusqu’à la légitimité de la norme de 0,6V/m , qui est aujourd’hui mise en avant et exigée par les associations d’usager (ou 1mW/m2). En effet, cette norme selon lui proposée en 1998 par Oberfield, s’appuye sur la base d’une étude de Mann et Röschke de 1996 qui montrent un effet des ondes à 900MHZ à 500mv/m2. Appliquant un facteur de sécurité de 500, ils aboutissent à cette norme de 1mW/m2. Le problème étant pour lui que ces auteurs eux-mêmes ont refait leur étude deux ans plus tard…et n’ont pas retrouvé ces résultats. De même comme l’étude de Rubik en 2005, dans Psychosomatic Med, semblemontrer qu’il n’existe effectivement aucun système sensoriel permettant de ressentir des ondes de radiofréquences, c’est bien que l’EHS serait une maladie…psychosomatique ! Et puis, Bioinitiative ne serait pas une étude scientifique, ce serait pour ça que l’OMS aurait refusé de la commenter. En plus, Cindy Sage, l’une des auteurs du rapport, est aussi la pdg d’une entreprise vendant des dispositifs de protection contre les champs magnétiques, Aurengo se défend  ainsi d’être le seul à être soumis à  un conflit d’intérêt ! (Mais bon ,il est facile de jouer de sa stature de médecin pour impressionner un auditoire avec des diapositives. D’ailleurs, dans un souci de transparence toute scientifique, Aurengo avait même été jusqu’à promettre les powerpoints de ces diapos à qui voulait les avoir, (personnellement je les lui ai demandées…il ne m’a toujorus pas répondu!!!) ….)

Dans chaque camp, les débats deviennent vite passionnels autour de la question de la nocivité des antennesrelais. Au point que le grand public ne sait plus à quels experts se vouer : l’expertise « officielle » est critiquée pour les inévitables conflits d’intérêts qu’elle soulève… Alors que l’expertise « indépendante » est tout simplement taxée de « pseudoscience ». Ainsi, la question de l’effet des champs électromagnétique sur la santé humaine divise la science, donc l’opinion . Et puis, fait hautement suspect, comme le rappelle Bakchich aussi cette semaine, les compagnies d’assurance refusent généralement de couvrir le risque en responsabilité civile concernant les champs électromagnétiques. Connaissant la capacité des assureurs à évaluer tout type de risque et à parier sur l’avenir, « on est en droit de s’interroger sur les raisons qui les motivent à appliquer à leur façon le principe de précaution! « 

Des études ont certes montré des effets, mais pour être « validées » les résultats doivent être reproduits. Car, le principe du fait scientifique est d’être reproductible. Ainsi, si une étude montre un effet quelconque, d’autres études fondées sur les mêmes protocoles sont attendues montrer les mêmes résultats. En revanche, si la dite étude ne montre pas d’effet, la question de sa validité scientifique est remise en cause.  Et jusqu’à présent, c’est là que le bât blesse. une étude qui montre un effet est refaite…par des scientifiques du  » camp adverse », celui des opérateurs de mobile…Et puisn plus le temps passe, plus c’est difficile :  les différents rapports réalisés par les commissions nationales d’évaluation des risques en Europe pointent toutes le manque d’études épidémiologiques. Elles deviennent même de plus en plus difficilement envisageables, faute de « population témoin », tout le monde étant potentiellement exposé. Ces études (in vitro ou sur l’animal) ne montreraient rien de bien probant,  en tout cas rien qui permettent de lever tous les doutes et d’aboutir à un consensus scientifique.

À Bruxelles, deux récents rapports invitent à plus de prudence. Le premier émane des experts du Comité scientifique sur les risques de santé émergents et nouvellement identifiés (SCENIHR) de la Commission européenne (1) . Le second, d’une parlementaire belge, Frédérique Ries, adopté au Parlement européen à une écrasante majorité (559 voix) le 2 avril (2). L’un comme l’autre réaffirment la nécessité d’appliquer le principe de précaution quant à l’exposition des citoyens aux champs électromagnétiques, faute de données scientifiques suffisantes.Ainsi,  selon le rapport Ries, il faut agir rapidement, sans attendre le résultat des études scientifiques et appliquer le principe de précaution en limitant le champ électrique à trois volts par mètre (V/m), comme l’on déjà décidé neuf Etats membres. Pour comparaison, la limite européenne actuelle est de plus de 40 V/m aujourd’hui. Il préconise également une vaste campagne d’information sur les bonnes pratiques à connaître quand on a un téléphone portable, d’éviter d’implanter des antennes-relais ou des lignes haute tension à proximité d’écoles, de crèches, de maisons de retraite ou d’institutions de santé et de rendre public des cartes notifiant les degrés d’exposition aux ondes électromagnétiques. Et donc de réviser, bien qu’aucune loi européenne n’oblige les États membresà prendre des mesures particulières en matière d’ondes, les normes limites d’exposition de juillet 1999 sur la base de valeurs préconisées par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) : les antennes-relais GSM, DCS et UMTS doivent être respectivement en dessous de 41,25, 58,33 et 61 V/m… Des valeurs qui restent élevées et justifient le principe dit « Alara » (as low as reasonably achievable) en vertu duquel l’exposition aux rayonnements doit être aussi faible que possible « raisonnablement ». À l’instar de certains États membres, qui l’appliquent déjà : la Grèce, la Pologne, ou l’Italie ont adopté des normes plus sévères d’exposition atteignant même 3 V/m en Belgique et au Luxembourg. La France, elle, attend son Grenelle.

(1) « Health Effects of Exposure to EMF » Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks (SCENIHR), Commission Européenne, 19 janvier 2009, 84 pages (pdf)

(2) Rapport sur les préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques,  Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité Alimentaire  (Rapporteure: Frédérique Ries), janvier 2009, 11 pages  ( lien non valide…)

A suivre à l’antenne de Radio Ici et Maintenant, le 16 avril de 14h à 17h30 . Mon invité sera Maxence Layet. Et le 19 avril à 23h. Mon invitée sera Annie Lobé, de Santé publique éditions. (Voir page « nouveau »)


L’électrohypersensibilité

Le témoignage d’une électrosensible : [audio:evy.mp3]

Le professeur Belpomme a présenté les premiers résultats d’une étude qu’il mène sur le Syndrome d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques (SICEM). Il se base sur une série de 88 malades qui se sont présentés avec un SICEM. Il dit avoir été auditionné pendant plus de 3 h par l’AFFSSET. Son étude porte sur 88 malades, 24 hommes et 64 femmes, âgés de 47 ans en moyenne. Il décrit une pathologie démarrant d’abord par des douleurs cervico-cranio-faciales (céphalées) comme des syndromes méningés, des troubles de la sensibilité superficielle et profonde, ainsi qu’un déficit d’attention ou de concentration. Puis, par de l’insomnie, de la fatigue et de la dépression. Ont été objectivés des résultats à l’échodoppler cérébral pulsé témoignant d’une activité similaire à la maladie d’alzheimer, témoin d’une souffrance cérébrale majeure, ainsi qu’une augmentation des protéines de stress cellulaire HSP27 et ou HSP70, ainsi qu’une baisse de la mélatonine dans les urines.  Il est parvenu à établir un lien avec la présence de CEM, sur la foi des déclarations des gens (lorsqu’ils sont en présence d’un tel champ, ils disent aller mal, mais mieux lorsqu’ils en sont loin)…sur la foi de résultats biologiques chez l’animal et enfin, sur la base de tests de provocation (zone blanche avec CEM < 0,1 V/m puis zone avec CEM de l’ordre de 3 à 4 V/m. A chaque fois, l’EEG a montré un retard à la fermeture des yeux. La distinction avec l’electrosensibilité est justifiée selon lui par la distinction entre ce qui pourrait être génétique et ce qui est acquis. Le SICEM s’acquiert.  Belpomme est convaincu que c’est en lien avec la présence de magnétosomes, et a pour projet de les doser dans les cellules pour voir s’il y a une corrélation entre le taux de magnétosomes dans les cellules et les symptômes.  Les magnétosomes sont des agrégations de 50 à 100 cristaux de magnétites, il y aurait des millions de magnétosomes dans nos systèmes nerveux, en particulier dans les   les cellules gliales (astrocyte)  , cités par Kirschvink JL, Kobayashi-Kirschvink A, Woodford BJ. Magnetite biomineralization in the human brain.Proc Natl Acad Sci U S A. 1992 Aug 15;89(16):7683-7.
http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?tool=pubmed&pubmedid=1502184 (texte intégral)
Kirschvink JL, Kobayashi-Kirschvink A, Diaz-Ricci JC, Kirschvink SJ. Magnetite in human tissues: a mechanism for the biological effects of weak ELF magnetic fields. Bioelectromagnetics. 1992;Suppl 1:101-13. Review.
Kobayashi AK, Kirschvink JL, Nesson MH    Ferromagnetism and EMFs. Nature. 1995 Mar 9;374(6518):123.
L’évolution de la maladie se fait selon une régression des symptômes, une atteinte dégénérative du SNC, une surdité de perception, un neurinome, un cancer… Ailleurs, en Suède, le professeur Johanson a rappelé que l’EHS est reconnue comme un trouble fonctionnel depuis 2000, qu’il y aurait en Suède de 230 à 290 000 suédois atteints..que ces personnes relèvent des lois sur l’égalité des chances  des handicapés…

Les préparatifs …

Les perspectives du voyage se précisent. Je commence à faire un point de l’équipement….je commence aussi un peu à flipper…principale raison : je ne parle pas espagnol! un peu gênant assurément…
Je devrais voyager, voir du pays. Un peu peur de l’insécurité en tant de situation politique,qui se tend un peu, puisque Evo Moralès a commencé une grève de la faim il y a quelques jours. Didier toujours le mot pour rire a commenté mon prochain départ d’un « Tu vas nous faire ta betencourt? », assorti du « N’oublie pas de prendre un T-shirt de la radio » d’Alex. Retour prévu le 16 ou 17 mai…de cette année, non mais!
On me demande d’intervenir à l’autre bout du pays, dans des lycées francophones, en région semi-tropicale…pfff….je flippe des moustiques et de la dengue. Faut dire que c’est pas bien drôle comme maladie.
Bien, revenons à une rationalité plus pragmatique. Me restent de l’équipement à prévoir et du boulot à finir.

La stévia en bref

paru dans Alternative Santé, février 2009

Saviez-vous qu’une feuille séchée réduite en poudre de Stevia rebaudiana , une plante qui pousse dans les forêts d’Amérique du Sud, sucre autant que   15 fois son poids en sucre ?

Tout en affichant zéro calorie et des propriétés non négligeables pour notre santé, la stevia est une alternative au sucre et peut répondre au fléau mondial qu’est l’obésité.  Pourtant, en Europe, la tendance est à la prudence et la législation peut paraître quelque peu ubuesque ! Car pour utiliser une plante en Europe, il faut qu’au moins un des pays de l’Union la consomme. Or ce n’est pas si simple pour une plante, qui si elle peut pousser partout,  y compris dans nos jardins, est originaire d’Amérique du Sud.

La Stevia n’est pas un OGM !

Stevia rebaudiana , parce qu’elle n’était   pas consommée de façon significative en Europe avant 1997 (« même si l’on pouvait la trouver en Belgique dès 1984 !  », précise-t-on chez Guayapi Tropical),  dépend   du règlement européen Novel Food, relatif aux nouveaux aliments et aux nouveaux ingrédients alimentaires. Un règlement dont font partie…les OGM. Et dont auraient pu faire partie en leur temps la tomate ou la pomme de terre ! « Pas question de se soumettre à cette étiquetage injuste ! Pourquoi une plante utilisée depuis des millénaires par les Amérindiens serait-elle nouvelle en Europe, et mise sur le même plan qu’un OGM ? »  a rétorqué Claudie Ravel, fondatrice de Guayapi Tropical, une société spécialisée dans les plantes amazoniennes. Une détermination qui coûte cher : la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) accuse Guayapi Tropical de tromperie , pour avoir vendu de la poudre de feuilles de stevia comme «complément alimentaire à fort pouvoir sucrant» . Condamnée en décembre dernier à une amende de 4000 € , la société Guayapi Tropical a fait appel depuis!

Du jardin à l’industrie, elle séduit !

Si la commercialisation de la poudre des feuilles est compliquée, il est en revanche autorisé de cultiver la belle stevia chez nous ! Et des sociétés  en commercialisent les plants, officieusement comme plante d’ornement. Rien n’empêche ensuite de la consommer à la place du sucre : il suffit d’en faire sécher les feuilles et de les hâcher… ! Bien sûr, de façon plus sophistiquée, il existe aussi des procédés industriels permettant l’extraction des molécules donnant le goût sucré  (glycosides de steviol, stéviosides et rebaudiosides) et donc l’obtention d’un   édulcorant naturel. Les géants américains du soda que sont Coca-cola et Pepsi ne s’y sont pas trompés et s’apprêtent à utiliser l’un de ces  composés dans leurs boissons sucrées à la place de l’aspartame, dont la côte est en baisse auprès du grand public.  Une autorisation qui ne se fait pas sans encombre puisque le groupe Coburn & Coffman PLLC, a déposé une pétition pour demander l’interdiction de la stevia dans les aliments courants. Le motif ? Des recherches thérapeutiques doublées d’essais cliniques ont été menées sur la plante en médecine, en particulier ses effets sur la pression artérielle et les taux de sucre dans le sang ! Ce qui assimile la stevia un médicament et compliquerait son introduction dans l’alimentation courante.

Cette plante est-elle bien sans danger ?

On pourrait en douter à première vue : des études menées sur des animaux ont montré une toxicité sur les reins et sur les organes reproducteurs des mâles. Mais d’autres études ont aussi montré l’innocuité de la plante sur tous les organes. Il a par ailleurs aussi été souligné aussi que les doses utilisées dans les premières études étaient  bien  largement supérieures à celles qu’aurait à absorber un être humain n’utilisant la stevia qu’en édulcorant! Les autorités françaises et européennes   ont également argué d’un prétendu potentiel contraceptif pour interdire sa mise sur le marché. Cependant, Coca-Cola et Pepsi se sont mis eux-mêmes  à la stevia, en se fondant sur la dernière étude de 2008 qui établit scientifiquement l’innocuité des extraits de stevia rebiana dans les boissons et aliments !  Et on pourra souligner la situation étonnante qui consiste à autoriser des extraits aux brevets déposés (pas moins de 24 pour la stevia !)… tout en restreignant la diffusion de la plante qui les contient naturellement et a cet usage depuis des millénaires !

Sites web :

 www.steviafrance.com

 www.guayapi.com

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Le bonheur est dans le métro

 
Le bonheur est dans le métro

Vincent, conducteur de la ligne 2, nous le rappelle avec ses annonces , qu’il accueille les gens, comme ici :

 

 

 

 

 

 

[audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro+annoncevincent.mp3]

ou qu’il leur parle de bonheur comme là : [audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro+annoncevincentbonheursoleil.mp3]
Ses facéties amusent les wagons ! La preuve? [audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro-ambiancewagon.mp3]
D’un bout à l’autre de la ligne… [audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro+annoncevincentterminus.mp3]
En passant par des stations emblématiques… [audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro+annoncevincentternes.mp3]
Bon, le métro, c’est un trip plutôt sympa. Depuis la loge, on voit
l’extérieur, comme si on était vraiment sur les voies… allez, une
visite guidée?
[audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+metro-ligne2description-2mn.mp3]
Pour finir, ça nous fait une émission de radio  !* [audio:http://clara.delpas.free.fr/audio/Clara+Lebonheurestdanslemetro-181208-1h55.mp3]

* On y retrouvera aussi , toujours sur le thème du métro, la compagnie des Strapantins ainsi que le fondateur du site Dilelui.com, inspiré à la fois par le coup de foudre qu’il avait eu pour une compagne de bus, et par la nostalgie des petites annonces du Libé du temps jadis…

Protégé : Archie le lion

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De la viande aux antibiotiques, et alors?


Les animaux d’élevage sont comme les hommes : parfois ils sont malades, et prennent des antibiotiques. Ils en prennent même aussi parfois, lorsqu’ils ne le sont pas. Dans tous les cas, leur viande est pleine de bactéries ! Que risquons-nous à la manger?

On le sait depuis longtemps, de nombreuses bactéries sont naturellement présentes dans le tube digestif de tous les animaux (chez l’homme, selon les estimations, leur nombre s’y élèverait à plusieurs milliers de milliards, soit dix fois plus que le nombre de cellules de l’organisme!).
Les animaux d’élevage n’échappent pas à cette règle et leurs bactéries contaminent l’environnement : d’une part, elles sont relarguées au travers des déjections animales, contaminant l’eau qui va arroser les cultures agricoles, ou alimenter les réseaux d’eau potable. D’autre part, lorsque les animaux sont abattus ou dépecés, ces bactéries contaminent inéluctablement la viande.
Bien sûr la qualité de la viande est très contrôlée. Il n’empêche que début mars de près de 2,5 tonnes de viande potentiellement contaminée par une souche d’ Escherichia Coli entérohémorragiques (EHEC) ont été mis en vente ! Juste le temps de confirmer les résultats des contrôles (quotidiens) qui avaient détecté la présence de la bactérie à l’abattoir de Coutances dans la Manche… Mais dix jours plus tard tout de même !
Tout cela n’est pas bien grave, direz-vous. Après tout, il suffit de bien faire cuire la viande, à 65-70°C. Comme on le rappelle au centre d’information des viandes, « Le problème de telles bactéries, c’est qu’elles ne se cantonnent pas qu’à la surface de la viande, mais se propagent dans tout le reste du réfrigérateur, voire ailleurs ! ». E.coli déclenche des gastro-entérites, avec des diarrhées pendant quelques jours. Chez les enfants de moins de 5 ans, les personnes âgées de plus de 65 ans et toutes les personnes immunitairement déficientes, elle peut être responsable de graves atteintes rénales, parfois mortelles.
Mais ne vient-on pas à bout des bactéries avec les antibiotiques? Justement, à l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour lutter contre les infections à EHEC et les antibiotiques sont même fortement déconseillés car ils sont supposés activer la production d’une toxine dans le côlon aggravant la maladie. Cet exemple illustre la façon dont la viande est contaminée par des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques : certaines , comme les EHEC, sont pathogènes , d’autres non, mais ce dernier point n’est pas pour autant rassurant !


Les bactéries font de la résistance !

N’en déplaise à ceux qui croyaient que les bactéries étaient dotées d’une certaine intelligence, les bactéries n’apprennent rien. En revanche, elles évoluent inéluctablement vers une résistance aux antibiotiques. Car les bactéries se reproduisent très vite (tout simplement, elles se divisent en deux toutes les 30 minutes environ) et mutent spontanément. C’est à dire que leur patrimoine génétique peut se modifier et elles peuvent ainsi spontanément acquérir des gènes de résistance qui vont leur donner la propriété de résister aux antibiotiques qui habituellement les tuent ou freinent leur développement. Un mécanisme naturel que ne vient pas arranger la présence de grandes quantités d’antibiotiques dans l’environnement, car même « s’il n’induit pas la résistance, il donne un avantage certain aux bacteries qui lui sont devenu spontanément résistantes ! » précise le Pr Patrice Courvalin, Responsable de l’unité des Agents bactériens à l’Institut Pasteur et du Centre National de Référence des Antibiotiques. Les antibiotiques exercent ainsi une « pression de sélection ». Déjà en 1945, Fleming, le « découvreur » de la pénicilline, prévenait la communauté médicale et le grand public des dangers liés à l’utilisation à grande échelle des antibiotiques : « Cela aboutirait à ce qu’au lieu d’éliminer l’infection, on apprenne aux microbes à résister à la pénicilline et à ce que les microbes résistants soient transmis d’un individu à un autre jusqu’à ce qu’ils en atteignent un chez qui ils provoquent une pneumonie ou une septicémie que la pénicilline ne pourra pas guérir ».

Des antibiotiques dans l’élevage animal

Revenons à nos moutons- enfin, bœufs, veaux et cochons aussi ! L’élevage intensif est particulièrement propice au développement d’infections, compte-tenu des fortes densités de population d’animaux. Pour les éviter ou pour les soigner, les antibiotiques sont couramment utilisés. Aujourd’hui, les animaux d’exploitation consomment ainsi plus de 30% de la totalité des antibiotiques produits en Europe (1261 tonnes, rien qu’en France, en 2003).
« Cela a été démontré de façon répétée : si vous prescrivez des antibiotiques chez l’animal, vous allez sélectionner les souches résistantes dans son tube digestif notamment. Au cours de l’abattage , la viande est inévitablement contaminée par le tube digestif et si vous ingérez cette viande pas trop cuite, vous allez donc acquérir des bactéries résistantes ! explique le Pr. Courvalin. « Ce n’est pas pour autant que vous serez malade, poursuit-il, mais quand ces bactéries passeront dans le tube digestif, elles vont avoir le temps de transférer leurs gènes de résistance aux bactéries commensales qui résident normalement dans votre tube digestif! » Un problème d’autant plus sérieux que les antibiotiques utilisés en médecine vétérinaire sont souvent assez proches des antibiotiques utilisés en médecine humaine. Ainsi, en mangeant de la viande contaminée par des bactéries résistantes à un antibiotique utilisé en médecine vétérinaire, on peut facilement y « gagner » des bactéries résistantes aux antibiotiques utilisés chez l’homme ! Un mécanisme qui contribue probablement à accroître le nombre de souches résistantes aux antibiotiques.
Ne parlons même pas des éventuels résidus d’antibiotiques qui se trouveraient sur la viande, ils sont censés s’y trouver en quantité infinitésimale, des délais devant être théoriquement respectés entre la date de prise d’antibiotiques et l’abattage !

Des antibiotiques encore utilisés comme additifs alimentaires!

Les antibiotiques ont aussi longtemps été utilisé à faibles doses dans l’alimentation animale comme additifs, parce qu’on leur attribue un rôle de promoteurs de croissance . Pourquoi ? « Cela n’a jamais été vérifié, mais ils modifieraient la flore intestinale des animaux, entraînant une prise de poids plus rapides, d’où un profit pour les éleveurs, explique le Pr Courvalin. Une pratique absurde dès lors qu’il est prouvé que l’administration de faibles doses d’antibiotiques sur des périodes prolongées est la meilleure façon de sélectionner des bactéries résistantes ! « Aujourd’hui interdite en Europe, (au nom du principe de précaution, NDLR) cette pratique continue d’être autorisée aux USA et en Asie. Vu la mondialisation des échanges, les risques ne sont pas exclus pour les européens de se retrouver avec des produits contaminés par des bactéries résistantes aux antibiotiques donnés à ces animaux ! »
À l’heure où l’on s’efforce dans la lutte contre les résistances bactériennes à maîtriser les prescriptions d’antibiotiques en médecine humaine, comme en témoignent les dispositifs mis en place par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (campagne « les antibiotiques , c’est pas automatique »), on ne peut que s’étonner et déplorer avec le Pr. Courvalin que « La santé publique ne passe hélas pas avant les échanges commerciaux ! »

Pour éviter la maladie du hamburger
Outre la viande contaminée, E.Coli peut se trouver sur les fruits et légumes courants, ou…les mains ! Comment s’en protéger ?
-Lavez les légumes, les fruits, les herbes… d’autant plus qu’ils doivent être consommés crus
-Séparez les aliments crus des aliments cuits ou prêts à être consommés pour éviter les contaminations croisées. Isolez la viande crue.
-Revenez à une hygiene élémentaire de base (bien se laver les mains)
Une interview du Pr Patrick Courvalin :[audio:resistanceauxantibiotiques.mp3]

Cours sur les Blogs (2008) (1)

 

Le premier site web de l’histoire

1989 : c’est le site du CERN à Genève http://inco.cern.ch (lien non actif, n’existe plus) ! Son webmestre Tim Berners-Lee y avait créé une page intitulée What’s New qui lui servait à établir la liste des nouveaux sites web qui s’ouvraient (à l’époque le web était en plein développement). Il fit encore mieux : pour l’anecdote, il eut l’idée de connecter tous les PC du centre entre eux afin de permettre aux employés d’échanger leurs fichiers. Pour cela, il mit au point un « log »,  permettant d’un simple clic (via le protocole d’un nouveau langage, le HTML) d’échanger des informations et des fichiers avec le PC désiré. L’ancêtre ( proche!) du www (World Wide Web) en quelque sorte. Fort de son invention, il proposa à des investisseurs de financer son projet pour l’étendre à tous les PC de la planète. On lui répondit qu’il n’existait aucun marché parce que les gens n’avaient rien à se dire ! Les entreprises possédaient leurs réseaux, leurs protocoles et leurs logiciels propriétaires… L’idée de Berners-Lee était déjà de créer un réseau universel, mais les industriels craignaient de s’engager dans un projet aussi ambitieux. Comprenant qu’il n’aboutirait pas, Berners-Lee céda gratuitement son logiciel. On connait la suite! À peine quelques années après, le www était né, et les sites   fleurissaient sur la toile, contredisant tous les investisseurs!

Le premier journal en ligne…et les premiers blogs

C’est en 1995 qu’apparaît le premier journal en ligne. Brad Fitzpatrick, étudiant en informatique à l’Université de Washington, crée LiveJournal qui sera ensuite délivré en Open Source (Licence GNU) en mars 2001. Quelques années plus tard,  à partir de 1999, les blogs prennent naissance. (  en France,   dès   2000…). Les blogs sont une évolution des pages personnelles. Avant les différentes communautés crées par les blogs, Internet avait créé diverses communautés autour des chats, des listes de diffusions. (Beaucoup de mots de vocabulaire utilisés pour les blogs en proviennent). La création des blogs coincide  avec la création d’une plateforme de création, Pyra,  qui produit Blogger,  un outil de publication  » presse-bouton, qui permet de créér son blog en quelques minutes. Avec le développement de ces outils de publication, le phénomène du blogging peut se populariser. Cet essor ne se démentira pas jusqu’en 2001 où de nouvelles plateformes apparaissent et où des communautés de bloggeurs prennent vie. C’est alors, aux Etats-Unis, les attentats du 11 septembre 2001. L’événement   joue un rôle de catalyseur pour les blogs : le caractère dramatiquement intense de l’actu a accru le besoin d’informations,  d’ alternative et légitimé la prise de positions personnelles. D’amateur, le blogging devient peu à peu professionnel : en 2003, Google a racheté  Pyra Labs, l’entreprise qui produisait Blogger. Pourquoi? À cette époque, on comptait pas moins d’un million de bloggers potentiel : une vraie opportinité pour un marché qui n’existait  pas vraiment !