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Troubles menstruels et vaccination : pas de liens établis, mais une préoccupation à écouter!
De nombreuses femmes ont signalé des modifications de leurs règles après une vaccination contre le covid-19. L’Institut national de la santé des États-Unis a alloué 1,67 million de dollars à la recherche d’un lien éventuel.
Deux nouvelles études observationnelles fournissent des données rassurantes évoquant d’éventuelles modifications sont de courte durée et minimes au regard de la variation naturelle des cycles normaux.
Le Dr Victoria Male, spécialiste de la reproduction à l’Imperial College de Londres, en détaille les conclusions dans un éditorial du British Medical Journal de ce jour.
- La première étude (1) s’est appuyée sur les données de 3 959 Américaines ayant saisi au moins six fois de suite des informations sur une application de suivi du cycle menstruel. Parmi elles, 2 403 étaient vaccinées et les autres ont fait office de groupe témoin. Bilan des courses : la première dose de vaccin n’a eu aucun effet sur la survenue des règles suivantes, tandis que la deuxième dose a été associée à un retard de 0,45 jour.
Ce sont les 358 femmes ayant reçu les deux doses du vaccin au cours du même cycle qui ont été les plus touchées, avec un retard de 2,32 jours sur leurs prochaines règles. Onze pour cent d’entre elles ont connu une modification de la durée de leur cycle de plus de 8 jours, ce qui est considéré comme cliniquement significatif, contre 4 % dans le groupe des non vaccinées. Dans les deux groupes, la longueur des cycles est revenue à la normale au bout de deux cycles.
- Dans une deuxième étude (2), les chercheurs ont demandé à 5 688 Norvégiennes si elles avaient connu des changements menstruels spécifiques (tels que des saignements inattendus ou des douleurs menstruelles plus fortes que la normale) au cours des cycles précédant et suivant chaque dose de vaccin.
Les résultats de l’étude évoquent une forte variation des cycles normaux : 38 % des participantes ont signalé au moins un changement par rapport à la normale dans les cycles précédant la vaccination, ce chiffre passant à 39 % après la première dose du vaccin et à 41 % après la deuxième dose. Le changement post-vaccination le plus fréquemment signalé était des règles plus abondantes que la normale.
Les conclusions de ces deux études sont rassurantes selon Mme Male :
– des modifications du cycle menstruel se produisent après la vaccination, mais elles sont faibles par rapport à la variation naturelle et sont rapidement réversibles .
-elle note que selon le calendrier de vaccination britannique (NDLR : et en France il en est de même), il est impossible de recevoir les deux doses du vaccin au cours du même cycle. Les changements observés aux États-Unis et en Norvège ne se produisent pas nécessairement au Royaume-Uni (NDLR = ni en France). Une prochaine étude basée sur les données des utilisateurs britanniques de la même application de suivi du cycle menstruel que celle utilisée dans l’étude américaine devrait bientôt clarifier ce point, précise-t-elle.
Entre-temps, l’autorité britannique de réglementation des médicaments (MHRA) a déclaré que les données actuelles ne confirment pas l’existence d’un lien entre les modifications des règles et la vaccination contre le covid au Royaume-Uni, et recommande toujours à toute femme remarquant une modification de ses règles sur plusieurs cycles ou à toute femme ménopausée constatant des saignements vaginaux d’être traitée conformément aux procédures cliniques habituelles.
Une grande partie de l’inquiétude du public à ce sujet provient de la fausse information selon laquelle les vaccins covid-19 causent l’infertilité des femmes, ajoute Male.
« Bien que nous ayons déjà des preuves que ce n’est pas le cas – et des preuves suggèrent également que l’infection par le covid-19 pourrait réduire le nombre et la qualité des spermatozoïdes – une compréhension plus approfondie des effets de l’infection et de la vaccination sur la fertilité permettra de mieux conseiller les patients pour lesquels cela est particulièrement préoccupant », écrit-elle.
« Ces études sont un pas dans la bonne direction, mais il y a encore beaucoup à apprendre », dit-elle. « Par exemple, comprendre la manière dont les changements menstruels post-vaccination se produisent, déterminer si un groupe est particulièrement vulnérable afin de pouvoir le conseiller de manière appropriée, et mieux définir l’étendue et la persistance de ces changements. »
« L’intérêt généralisé du public pour ce sujet montre à quel point il s’agit d’une préoccupation urgente pour le public. Il est temps que nous commencions à les écouter », conclut-elle.
(1) Edelman A, Boniface ER, Benhar E, etal. Association between menstrual cycle length and
coronavirus disease 2019 (covid-19) vaccination: a US cohort. Obstet Gynecol 2022.
doi: 10.1097/AOG.0000000000004695 pmid: 34991109
(2) Tragostad L. Increased occurrence of menstrual disturbances in 18- to 30-year-old women after
covid-19 vaccination. [Preprint.] SSRN 2022. doi: 10.2139/ssrn.3998180
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Méthane et compagnies
À chaque jour qui passe à la COP, ma boîte aux lettres électroniques se remplit de communiqués de presse d’acteurs de la société civile. Point commun : ils dénoncent tous des engagements insuffisants de la part des états. Évidemment, c’est leur mission, aux ONG, de revendiquer toujours plus que ce que les politiques peuvent décider. Et heureusement. Mais le tableau qu’elles brossent n’est pas très réjouissant, même si percent ça et là quelques lueurs d’espoir.
Le 2 novembre, le méthane était à l’honneur. Évidemment, un engagement mondial en faveur du méthane avait été approuvé, signé par plus de 100 pays se sont engagés à réduire les émissions de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 (par rapport à l’année de référence 2020). S’il nous réjouit un peu, on sait déjà qu’ il sera insuffisant pour arrêter la catastrophe climatique.
Selon l’évaluation mondiale réalisée par le Programme des Nations unies pour l’environnement sur le sujet, publiée au début de l’année, les émissions de méthane devraient être réduites d’au moins 45 % d’ici à 2030 pour espérer rester en deçà d’un réchauffement planétaire de 1,5 degré.
Le méthane , deuxième gaz à effet de serre le plus important, est de près de 40 % du réchauffement à ce jour ! Il est 81 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) sur 20 ans…
Mais rien n’est fait pour limiter les émissions de principaux secteurs économiques responsables :
– 40 % du méthane est émis par l’agriculture . 32 % des émissions de ce secteur sont dues à l’élevage, qui occupe par ailleurs à lui seul 80 % des terres agricoles et reste l’un des principaux moteurs de la déforestation. L’élevage animal compte pour 16,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un rapport de la fondation Changing Markets (Blindspot: How lack of action on livestock methane undermines climate targets) souligne que ni les gouvernements ni l’industrie n’agissent alors qu’il faudrait réduire la consommation de viande et de produits laitiers, réduire la taille des troupeaux, passer à des pratiques agricoles régénératrices, mieux gérer le fumier ou encore réglementer les industries de la viande et des produits laitiers afin qu’elles déclarent leurs émissions et engagent des mesures pour les réduire…
– 35 % des émissions de méthane proviennent du secteur des combustibles fossiles , en particulier de l’extraction de gaz par fracturation hydraulique. Son impact climatique serait pire que celui du charbon dans la production d’électricité dès lors qu’il y a plus de 3 % de fuite de méthane le long du circuit d’approvisionnement ! Mais il y aussi évidemment tout le secteur de la pétrochimie, qui utilise le gaz comme matière première première. Il manque là encore une action politique coordonnée pour restreindre plus drastiquement ce secteur.
– Le secteur des déchets, enfin, reste intouchable. Incinérateurs ou décharges comptent tout de même pour 6 % dans les émissions de gaz à effet de serre. Imposer le compostage des déchets alimentaires et des déchets de jardin serait une mesure simple, bon marché et efficace pour réduire les émissions de méthane. Les décharges à l’air libre fuitent aussi…
Bien sûr, la question de l’énergie reste le point crucial pour espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais les multinationales pétrolières, poids lourds de l’économie mondiale, ne sont pas vraiment pretes à remettre en cause leurs pratiques, comme le révèle une enquête de Disclose. Et ils ont eu une idée de génie : prendre le contrôle des énergies renouvelables pour ralentir la transition écologique. Il n’y a pas qu’eux d’ailleurs. Le nucléaire, vendu comme une énergie plus propre, est accusé de nuire à l’environnement ? Qu’à cela ne tienne ! Edf a rejoint le groupe des Total, Engie ou encore Shell.
Sinon, la sarcastique remise des fossiles du jour a couronné aujourd’hui la Norvège qui n’a jamais atteint le moindre objectif climatique mais dont le nouveau Premier ministre Jonas Gahr Støre, il n’est en poste que depuis quelques semaines, s’est surtout vanté auprès des médias de ce que « le gaz norvégien n’était pas le problème, mais une partie de la solution pour une transition réussie vers les énergies renouvelables », surtout s’il est associé au CCS, le captage et stockage du carbone (CSC) ! Ce leader travailliste considère que la production de combustibles fossiles est une solution pour le milliard de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité. Dans le monde de Støre, seuls les grands producteurs de charbon (dont ne fait pas partie la Norvège) sont concernés par les appels de l’Agence internationale de l’énergie et des Nations unies à mettre fin à l’exploration de nouveaux gisements fossiles. D’ailleurs, avant la COP, le gouvernement norvégien a été pris en flagrant délit de lobbying auprès du GIEC pour que ce dernier valide le CSC comme une solution permettant de poursuivre la production d’énergie fossile. En plus d’appeler à la poursuite de l’exploitation du pétrole et du gaz, il s’est joint à la Russie pour contester une potentielle interdiction européenne de forer dans l’Arctique. L’industrie pétrolière norvégienne est la principale source d’émissions nationales, mais cela ne représente que 10 % de ce qu’elle émet, 90 % de sa production étant exportée à l’étranger.
Le deuxième prix du « Fossile du jour » a été décerné au Japon qui entend continuer à utiliser des centrales à charbon au-delà de 2030 et même jusqu’en 2050. Quant au troisième prix, il est revenu à l’Australie, pour la deuxième fois. Angus Taylor a tenu une conférence de presse avec Santos, une sympathique compagnie de gaz de quartier, pour parler du CSC et de la façon dont ils vont enterrer leurs émissions sur leurs propres terres.
Tout n’était pas si noir, cependant, l’Inde semble être le champion climat du jour, ayant annoncé d’ici à 2030 pouvoir couvrir 50 % de ses besoins énergétiques grâce aux énergies renouvelables et réduire de 45 % ses émissions de CO2 (soit un milliard de tonnes)
Pour qui sonne le Glasgow ?
Aujourd’hui s’est ouverte la COP 26, 26ème conférence des parties sur le changement climatique…Elle se tient à Glasgow, et je n’y suis pas. Je dois vous dire que je suis une traumatisée des grands messes onusiennes, ayant déjà donné dans la désillusion. J’ai couvert en son temps le sommet de Copenhague. C’était en 2009…et en 15 jours, l’humanité avait glissé de Hopenhague… à Flopenhague. Il l’avait bien dit Sarko, « si on échoue à Copenhague, ce sera foutu ». Ben oui, et on a échoué, et sans vouloir jouer les Cassandre, je parierai bien que Glasgow échouera aussi…
Des raisons d’être pessimiste ..
1) Jusqu’à présent , la grand messe onusienne annuelle qu’est la conférence des parties (COP) sur le changement climatique a beau réunir les représentants des 191 pays de la planète, elle ne les a jamais obligé à s’accorder sur une stratégie commune permettant de freiner le réchauffement climatique…
2) Le G20 qui vient de se tenir n’a envoyé aucun indice vraiment positif en matière de lutte contre le changement climatique. Et si l’on voudrait bien nous faire croire que tout reste à construire, on sait bien aussi que les négociations portent sur un texte qui est très probablement en grande partie déjà rédigé.
3) Il est déjà trop tard. En dépit de toutes les alertes des scientifiques, les émissions de CO2 n’ont cessé d’augmenter dans le monde, elles atteignent aujourd’hui plus de 33 milliards de tonnes par an ! Il faudrait qu’on tombe à zero émissions en 2050, seule façon de contenir désormais le réchauffement climatique à moins de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle …Or les prévisions l’estiment désormais autour de 2,7°C si les choses restent en l’état. Certains plus pessimistes avancent…4,8°C !
Et oui, Depuis la fin des années 1980, nous savons que notre modèle n’est pas tenable, que nous épuisons les ressources de la planète, que nous sommes trop nombreux, que l’humanité court à sa perte.Et notre génération d’enfants gâtés, qui savait, mais n’a pas réussi à prendre les décisions qui s’imposaient, essaye de sauver les apparences devant ses enfants qui l’accusent de leur laisser un monde de merde! C’est qu’englués dans notre confort, nous devons aujourd’hui reconnaître que nous n’avons jamais eu d’autres ambitions que celle du pauvre petit colibri portant dans son bec de petites gouttes d’eau pour arroser une forêt en feu. Et voilà, le monde nous a dépassé – nous n’avons jamais envoyé les canadairs- le petit colibri sait bien que les petites gouttes ne font pas de grandes rivières.
De sommet en sommet, de Berlin à Glasgow, en passant par Kyoto, Copenhague, ou Paris, cela fait 26 ans que ça dure… 26 ans d’espoirs, et surtout de Blah blah , comme dirait Greta.
…Pourquoi s’y intéresser alors?
La conférence de Glasgow, pourtant, est évidemment à suivre. Car, réjouissons-nous :
1) les grands raouts onusiens savent nous faire oublier, quelques semaines par an, que nous n’avons gagné au fil des ans que le droit de ne plus décider de rien, que nos politiques ne sont plus que des pantins, manipulés par les intérêts économiques de leurs délégations, au service des vrais maître du monde, cette poignée de milliardaires qui a su se partager le commerce, les transports, l’énergie, la santé, l’agriculture, la culture…
2) les grands raouts onusiens nourrissent l’illusion d’un monde en paix, uni pour le bien de l’humanité! Et tout cela brille comme le cuivre d’une bassine à chauffer les draps ou d’un chaudron à confitures ! Faut dire qu’on y met le paquet, à chaque fois des centaines de millions d’euros et des dizaines de milliers de gens. Sans oublier les coup de triques et la police chargée de maintenir l’ordre et d’éviter les débordements de nos enfants, ces inconscients !
3) le Climate Action Network (CAN) est encore là, avec sa grande cérémonie quotidienne du « Fossile du jour ». Il y a toujours là matière à rire, d’un rire que Desproges disait être la politesse du désespoir. Et, finalement, on ne va peut-être pas tant s’ennuyer que cela à Glasgow…
Rions un peu…
Ce soir, après avoir essayé vainement de me connecter au journal de la COP que doit tenir chaque jour l’Usine à Ges, j’ai, oh joie !, reçu le bilan du jour rédigé par le CAN (Climate Action Network)
Le premier prix « Fossile du jour » a été décerné à la présidence britannique, et au secrétariat de la conférence, pour leur organisation exceptionnelle. Le CAN avait demandé le report de la COP , craignant que de nombreux représentants des pays les plus pauvres de la planète ne puisse venir plaider pour la justice climatique, COVID oblige. Mais la présidence britannique a insisté, promettant même « la COP la plus inclusive jamais organisée » ! « Cet esprit d’inclusion a mis en évidence ce que les Britanniques font de mieux : l’art de faire la queue » commente le CAN. «De nombreuses personnes ont attendu patiemment avant de se voir refuser l’accès au lieu de réunion , s’entendre proposer » rejoindre les événements en ligne » …et découvrir ensuite que ces événements se déroulaient hors ligne ! » Quant aux quelques chanceux qui ont pu réussir à entrer dans la forteresse, ils ne sont visiblement pas au bout de leur peine : la connectivité Internet y est préhistorique et la queue reste de mise, cette fois pour la nourriture, pour les boissons et pour les toilettes. Le CAN a décerné son deuxième prix « Fossile du jour » à l’Australie pour avoir visé à nouveau « le fond du baril ». Aucune ambition en faveur du climat pour 2030 et pire… trois nouveaux projets de charbon au cours des derniers mois. Numéro trois, la Nouvelle-Zélande, qui d’un côté promet avoir aligné son plan climat sur l’objectif de 1,5°C…et de l’autre refuse de freiner le développement de ses mines de charbon !
Sinon, chacun des dirigeants des pays représentés au sommet onusien sur le changement climatique a eu 3 minutes pour annoncer la couleur de ses engagements. On a noté l’absence de Poutine, de Xi et d’Erdogan… Notre président évidemment y était,et il s’est voulu donneur de leçon…
Tandis qu’à Glasgow, l’Anv-Cop21 a exhibé les portraits de lui décrochés des mairies et retournés, dénonçant le non-respect par la France des engagements pris à l’accord de Paris .. pic.twitter.com/zNvc8bzvp5
A demain, donc !.…pour de nouvelles palpitantes aventures
TV, internet et compagnie
1989 FR3 Toulouse
Lors de mes études à la fac, je faisais option audiovisuel. On a fait un concours, c’était pour la ville de Montpellier, et on a gagné. Du coup notre film a été réalisé par les équipes de FR3 Toulouse, on a assisté au tournage, au montage, et on était très content…(attention, ça fait un peu vieillot…)
1995 Cinq sur cinq
Après j’ai eu l’occasion de travailler pour l’émission 5/5, toujours sur du film court, de petits reportages (attention ça fait vieillot, encore). c’est par ici.
2006 Arte
J’ai eu le plaisir de travailler comme recherchiste sur un projet de docufiction télévisuel sur la thématique du clonage thérapeutique pour la chaîne Arte produit par Point du jour. C’est encore par ici
2009-2013 La cité des Sciences
Pour faire du multimedia sur le web, on faisait du diaporama sonore, sous Première ou sous Soundslides. Pour la Cité des sciences, j’ai ainsi réalisé un diaporama sur les mines en Bolivie, un survol des Andes (grâce à Google Earth), puis un autre sur la viande artificielle (ci-dessous) , ces diaporamas ont disparu depuis, suite aux nombreuses restructurations. (lien vers l’article de 2012 sur la viande artificielle encore dans les archives)
2010 Municipalité de Banos (Landes)
J’ai réalisé un diaporama sonore interactif sur le chantier de fouilles de Marseillon, site proto-solutréen, conduit par Nicolas Teyssandier et Caroline Renard. J’en ai fait un reportage photo multimedia (conçu comme un petit objet multimedia interactif, monté dans le logiciel Soundslides, qui ne s’affiche malheureusement plus correctement sur le web d’où la conversion en video) c’est par ici…
2014 formation à l’Emi-Cfd
Dans le cadre de la formation de journaliste video fait ce petit film sur un événement qui n’était pas un poisson d’avril (même si ça en avait tout l’air)
Et puis un petit format, pour mon amie Thaddée…
En 2019-2020, Familles Rurales
j’ai réalisé de petites vidéos de 3mn, avec mon vieux Lumix GH1 cette fois, monté dans Final Cut, pour leur rubrique « Question de parents » sur le web des familles…
Mon expérience des radios libres
J’ai assisté à la naissance des radios libres dans les années 80…et j’ ai toujours gardé un souvenir ému de la proximité qui s’y jouait entre les animateurs et les auditeurs! En 2008, j’ai eu l’occasion d’animer des antennes sur Radio Ici Maintenant, une pionnière des radios libres parisiennes (1981)..L’aventure a duré 7 ans, me conduisant à inviter philosophes, médecins, climatologues, géologues, préhistoriens, sociologues, botanistes pour des antennes interactives avec les auditeurs qui avaient (c’était le jeu) toute liberté pour poser des questions. Une expérience bénévole mais ô combien enrichissante sur le plan humain!
Quelques unes des émissions réalisées sur ici et maintenant
- L’homme de Cro-Magnon , avec Brigitte et Gilles Delluc, préhistoriens (2012)
- Curiosity, avec Violaine Sautter, géologue du CNRS ayant participé à la mission d’exploration Mars Science Laboratory, supervisée par la Nasa (2014)
- Nanos, késako? avec Bernard Kervella, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC , Rose Frayssinet, référente Nanotechnologies des Amis de la Terre et Dorothée Benoit-Browaeys, fondatrice du site Vivagora de veille sur les nouvelles technologies et auteur de l’ouvrage Le meilleur des nanomondes, éd. Buchet-Chastel (2009)
En 2015, à la suite de désaccords avec la direction de l’antenne, nous avons avec d’autres animateurs de la station créé la radio-web « La voix du L@T » qui s’inscrivait dans un projet plus large de plate-forme d’éducation populaire, en particulier au logiciel libre (voir l’article de présentation qu’ avait fait le framablog sur nous).
Hébergés par « Les Grands Voisins« , expérience d’occupation collective des locaux désaffectés de l’ancien hôpital parisien Saint-Vincent-de-Paul, nous avons expérimenté, outre les émissions que nous réalisions en direct, toujours avec des invités et en interaction avec les auditeurs, la couverture audio de divers événements, souvent militants, comme le lancement du C.O.I.N., collectif de chercheurs pour l’information sur le nucléaire, les Etats Généraux de la Santé des Travailleuses et des Travailleurs (avec Solidaires), ou encore Nuit Debout (où nous avons même , grâce à notre diffusion en direct via le web sur les hauts-parleurs d’un camion de Sud-Ptt , contribué à désengorger la bourse du travail, pleine à craquer!, lors d’une soirée qui réunissait F.Ruffin, F.Lordon, S. Halimi,…).
Forts de notre expérience, nous avons ensuite obtenu du CSA l’attribution d’une demi-fréquence sur la bande FM parisienne (93.1FM) en mars 2017. La radio, devenue Cause Commune, devait être le relais des « communs », dans toutes les disciplines (science, éducation, santé, informatique), et nous étions soutenus par de nombreux acteurs associatifs (avec toujours un relais dans le Framablog ).
Malheureusement, faute de modèle économique pérenne (le quinquennat d’E.Macron ayant commencé, ne l’oublions pas, par la suppression de toute possibilité d’emploi aidé en milieu associatif…), mais aussi et surtout par lassitude, épuisement et obligations familiales particulièrement douloureuses, j’ai lâché l’aventure, qui s’est évidemment poursuivie sans moi, mais n’a plus rien à voir avec ce pourquoi je m’étais engagée…
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Bioinfo
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CNRS/Sagasciences
Dossier sur l’ Energie nucléaire Aspects sociétaux Perspectives économiques du nucléaire, Causes et enseignements des accidents, Temporalité des décisions, Sûreté des centrales et sécurité des personnes, Nucléaire et développement durable, Ressenti des populations et enquêtes d’opinion, Le défi NEEDS (Nucléaire, Energie, Environnement, Déchets, Société)
2012
Novethic
Semences : Vandana Shiva appelle à la désobéissance civile
2011
Novethic
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Ondes électromagnétiques : vers une harmonisation européenne des normes ?
Pollution : Algues vertes : un décret qui jette le trouble
REACH peine à être opérationnel
Inde : à la poursuite du diamant vert
Pollution du Gange : en attente d’un miracle ?
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2010
Novethic
Bolivie : le lithium se fait attendre (analyse)
Sommet de Cochabamba : un premier bilan (reportage)
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Libération
Le graine-storming du quinoa (reportage)
ScienceActualités
Algues-vertes : peut-on prevoir-les-risques? (enquête)
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2006
CNRS/Sagasciences
Dossier sur les Nanotechnologies Nano et santé : Recherche et applications ( avec de petits films dedans, interview de Maxime Dahan Qu’est-ce qu’un quantum dot? , Pascal Laugier Quelles sont les applications des nanotechnologies à l’étude des tissus par ultrasons? Thu-Hoa Tran Thi Le procédé sol-gel appliqué aux capteurs de polluant et Claire Pradier Principes de fonctionnement d’un immunocapteur )
2004
Banque des Savoirs de l’essonne
2003
Transfert.net
Une coalition d’Etats exige que l’ONU interdise le clonage sous toutes ses formes
40 000 milliards de données pour réaliser le premier atlas du cerveau humain
Ce bio qui vient de loin…
Bonne nouvelle, la planète est de plus en plus « bio » : l’agriculture biologique s’y développe fortement, gagnant désormais quelque 20 % de superficie en plus par an selon le dernier rapport 2017 de l’Agence Bio. Le tout sous les bons auspices de la FAO (Food and Drug Administration) qui y voit désormais un moyen de vaincre la famine. À l’exemple de la région de Tigray en Éthiopie, où les terres, réhabilitées en bio, ont permis de redonner aux populations une autosuffisance alimentaire que l’on pensait perdue, après les terribles famines qui y ont sévi dans les années 80 .
On pourrait donc se réjouir que la « bio » s’épanouisse ainsi à grande vitesse. Malheureusement, la « bio » est loin d’être un critère suffisant pour les produits qui viennent de l’autre bout du monde. Les critères de certification n’ont d’ailleurs plus grand chose à voir aujourd’hui avec ceux des pionniers-fondateurs des années 60. Pire encore, pour entrer sur le marché économique mondialisé du bio (près de 100 milliards de dollars en 2018), certains pays en développement n’hésitent pas à faire des produits bio en agriculture intensive, sans grande considération ni pour les droits de l’homme ou de l’environnement : café, chocolat, quinoa, avocat…
Autant de denrées et de matières premières destinés aux consommateurs, le plus souvent des pays riches. Car les paysans n’ont souvent même jamais goûté ce qu’ils produisent. Tout part à l’exportation, pour approvisionner en matières premières l’industrie mondiale du bio .
Le bio, c’ est nécessaire…mais ça ne suffit plus ! Car il n’intègre dans ses critères ni la lutte contre la déforestation, ni celle contre l’accaparement des terres, ni la défense des droits de l’homme. Et nous qui pensions pouvoir acheter les yeux fermés biscuits, gâteaux, chocolat, café, sucre de canne, etc.. dès lors qu’ils sont estampillés de la si rassurante Eurofeuille ! Nous devons désormais aussi penser commerce équitable et protection de l’environnement. Certes, en cultivant bio, les agriculteurs d’ailleurs sont évidemment moins exposés aux pesticides – c’est déjà un grand progrès. Mais si nous continuons à consommer ainsi sans prendre en compte leur sort, ils pourraient bien finir par ne plus rien pouvoir cultiver du tout.
La suite de cette enquête a paru dans le Hors-Série de juillet-août 2019 de 60 millions de consommateurs…